Pas de crise en 2009 pour le secourisme
Lundi 22 Février 2010
SOUSTONS.
Secouristes sans relâche
La Protection civile n'a pas connu de crise d'activité l'an dernier. Les chiffres donnés par le président des secouristes locaux parlent d'eux-mêmes : un quart de postes couverts en plus, hausse de 200 % des heures de présence, blessés + 25 %, liaisons Samu + 15 %, tout comme le nombre de blessés assistés.
2009 a débuté pour eux avec la tempête et s'est achevé en toute fin d'année par la tenue des postes administratifs au centre de vaccination. Entre-temps, les demandes de service ont explosé, les organisateurs de manifestations ayant de plus en plus obligation de disposer d'un poste de secours.
Et, fait nouveau, la préfecture réclame désormais un point repos dans les fêtes locales. Les Soustonnais devraient couvrir aussi les trois nuits de festivités magescquoise. « Nous réclamons depuis des années un médecin présent au poste de secours pendant les fêtes locales », déplore le « patron » de la Protection civile locale. « En vain. » Ces implications accroissent les responsabilités et nécessitent un matériel conséquent. 95 % des rentrées financières de la Protection civile émanent de leur présence sur divers événements. Elle doit par contre subvenir à l'entretien des véhicules et du matériel, acheter des médicaments - non remboursés -, acquérir des kits. La communauté de communes Maremne Adour Côte Sud a doté cette année les secouristes d'un groupe électrogène et de projecteurs de secours.
Des cours grand public
La formation est le souci permanent de Jean-Claude Lassalle-Bareilles. Le président a constaté des demandes nouvelles après Klaus, des adultes s'étant dit désemparés devant leur ignorance des gestes de premiers secours. Des sessions de cours grand public ont été multipliées. Les initiations extérieures ont concerné aussi bien les aides maternelles que du personnel de l'Aide à domicile en milieu rural (ADMR) ou encore des collégiens de Soustons, Tyrosse et Labenne.
Sans oublier les obligatoires stages de recyclage que chacun des 38 bénévoles actifs se doit d'effectuer chaque année.
Source : Sud Ouest du 22 février 2010