Deux articles pour un même drame : le décès d'un adolescent, foudroyé en pleine jeunesse par un arrêt cardiaque. Malgré l'intervention rapide de témoins, il n'y a pas eu la mise en place rapide d'un défibrillateur, la salle n'en comptant pas à l'époque ; on ne saura jamais si cela aurait pu le sauver...

Mort d'un jeune de 17 ans en plein match

Samedi 18 octobre 2008 au cours d'un match de basket un adolescent de 17 ans s'est effondré d'un arrêt cardiaque en plein match à Yvetot. Ismaël Dayyo joueur de Saint-Laurent-de-Brévedent, les secours sont arrivés très rapidement mais n'ont pas réussi à faire repartir le coeur d'Ismaël transporté à CHU de Rouen. Ses parents ont demandé une autopsie pour savoir si il avait une malformation cardiaque.

Source :http://www.vivre-en-normandie.com/blog/2008/10/mort-dun-jeune.html

Mort au basket à 17 ans

Un match de basket a été endeuillé par le malaise soudain d'un adolescent de 17 ans, samedi 18 octobre 2008 après-midi, au gymnase Nicolas Vanier d'Yvetot. Ismaël Dakyo, joueur de Saint-Laurent-de-Brèvedent près du Havre, s'est effondré sur le terrain, alors que son équipe de cadets disputait une rencontre face aux Yvetotais. Des témoins formés au secourisme lui ont donné les premiers soins, en attendant l'arrivée des sapeurs-pompiers, alertés peu avant 16 h 30.
Chacun s'accorde à reconnaître qu'ils sont arrivés très rapidement (leur caserne est à quelques centaines de mètres), mais ni la mise en œuvre d'un défibrillateur, ni le concours de deux médecins (Samu et sapeur-pompier) n'ont permis au cœur du jeune homme de repartir. Les sauveteurs ont tenté de le réanimer jusqu'à son arrivée au CHU de Rouen. En vain. 

« Une catastrophe » 

La mort d'Ismaël plonge les représentants des deux clubs et des deux communes dans une profonde tristesse. Alain Picart, correspondant FFB (Fédération française de basket) à Saint-Laurent-de-Brèvedent, ne cache pas sa peine : « C'est une vraie catastrophe. Il jouait depuis des années au basket. C'était un très bon joueur. »
Alain Breysacher, adjoint au maire d'Yvetot chargé des sports, est sous le choc : « J'en suis malade. C'est un drame épouvantable. Je m'associe à la peine des parents. »
La salle sera prochainement dotée d'un défibrillateur, appareil utilisable par le grand public (après une formation initiale) qui permet de dispenser des chocs électriques : « On a passé les commandes, mais avec les règles des marchés publics cela prend du temps. »
L'élu suggère que le défibrillateur n'aurait peut-être pas influé sur l'issue fatale, compte tenu de la soudaineté de l'attaque : « Nous aurions eu un bloc opératoire sur place, cela n'aurait rien changé. »

Un précédent

Denis Merville, maire de Sainneville et président du club de basket de Saint-Laurent-de-Brèvedent, est venu témoigner de son émotion chez les parents du défunt, en compagnie du maire du village, de l'entraîneur et du correspondant de la fédération, hier matin : « Je ne le connaissais pas très bien mais je sais qu'il était très gentil et qu'il aimait beaucoup le sport », indique le président, avant de préciser : « J'ai appris qu'il avait déjà fait un petit malaise la semaine dernière. Ses parents l'avaient conduit aux urgences. Rien d'anormal n'avait été décelé, mais il avait tout de même rendez-vous le 27 octobre pour un examen cardiaque plus approfondi. »
Dans cette attente, « il avait le droit de faire du sport », affirme l'élu. « Si nous avions eu le moindre doute, nous ne l'aurions pas fait jouer », témoigne Alain Picart, rappelant que l'incident du week-end précédent avait été « mis sur le compte d'une crise d'hypoglycémie ». Après avoir bu un soda, Ismaël avait repris ses esprits, apaisant les inquiétudes.
Ses parents ont demandé une autopsie, pour déterminer la cause précise du décès. Si une malformation cardiaque était avérée, des mesures pourraient ainsi être prises pour protéger ses proches.

Auteur : ARNAUD COMMUN