Le secourisme : entre formation et passion

Santé publique : alcool, drogue, grippe, etc.


Carte des communes par centre de vaccination


12/11/2009
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Liste des centres de vaccination dans les Landes

La liste des 14 centres de vaccination des Landes :

- Centre de secours SDIS, 40800 Aire sur l'Ardour

- Nouveaux locaux Police Municipale, Place du Marché, 40130 Capbreton

- Centre Amélie Charrière, Avenue Francis Planté, 40100 Dax

- Salle d'Animation (équipe mobile), avenue de la Gare, 40310 Gabarret

- CCAS, 369, rue Victor Hugo, 40700 Hagetmau

- Salle des fêtes (équipe mobile), 40420 Labrit

- Salle Lamarque-Candau, Allées Raymond Farbos, 40000 Mont-de-Marsan

- Salle Arts et Loisirs, Place du Travail, 40380 Montfort

- Salle de la Pailleuse, 1, rue Anatole France, 40110 Morcenx

- Centre administratif, Place du 14 juillet, 40160 Parentis

- Salle voûtée du Château, accès par les quais, 40300 Peyrehorade

- Salle derrière le château (équipe mobile), Place de la Pologne, 40120 Roquefort

- Bureau médical (équipe mobile), 339, rue Brousta, 40430 Sore

- Gymnase de la Fontaine, Avenue Labouyrie, 40140 Soustons


12/11/2009
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Grippe AH1N1 : coup d'envois de la vaccination dans les Landes avec la participation de la Protection Civile

SANTÉ. Tout est prêt pour vacciner tous les Landais lors des quatre mois qui viennent. Une question demeure : combien d'entre nous seront volontaires ?

Grippe A : la vaccination débute


À l'hôpital Layné, la vaccination des personnels avait rencontré un succès mitigé. (photo nicolas le lièvre)


Dans les Landes comme ailleurs, la campagne de vaccination contre la grip-pe A/H1N1 débute pour le grand public aujourd'hui. Elle durera quatre mois et mobilisera plus de 600 personnes volontaires, réquisitionnées ou mises à disposition qui interviendront au sein de onze équipes réparties sur l'ensemble du territoire (lire ci-dessous). En moyenne et avec les rotations, 18 personnes interviendront par centre de vaccination.


Sans les médecins libéraux


Ces équipes pluridisciplinaires seront composées de membres de la Protection civile et de la Croix-Rouge, de praticiens en retraite, d'élèves infirmiers de l'hôpital de Mont-de-Marsan ainsi que des personnels de l'Inspection d'académie, du Conseil général, du Samu, de la Ddass... Les médecins, infirmiers et pharmaciens libéraux ne font pas partie du plan de bataille hors un rôle de conseil et de relais de l'information.

Selon l'ordre de priorité établi, tous les Landais ont reçu ou recevront une convocation en bonne et due forme envoyée par la CPAM. À réception, ils ont dix jours pour se rendre dans leur centre de vaccination. Il faut compter entre 15 et 45 minutes en fonction du temps d'attente. Un entretien avec un soignant précède l'injection (1). Au moins trois semaines après la première injection, il faudra procéder à une seconde.


Avec adjuvant pour l'instant


Des trois vaccins autorisés sur le marché, c'est celui du laboratoire GSK qui a été fourni dans les Landes. Un vaccin avec adjuvant totalement déconseillé aux femmes enceintes qui devront attendre la livraison d'un produit sans adjuvant pour aller se faire vacciner. C'est prévu pour la fin du mois, au moment où aura débuté la vaccination dans les collèges et les lycées (à compter du 25 novembre).

Si on ne sait absolument pas combien de Landais souhaiteront se prémunir contre la grippe A, il y aura de quoi traiter l'ensemble de la population. « On ne sait vraiment pas où on va », explique Colette Perrin, la directrice de la Ddass. Il est probable dans cette perspective que les horaires d'ouverture des centres seront modifiés au fur et à mesure. Au départ, ils ont été choisis afin de perturber le moins possible la vie de tous les jours.

(1) Un entretien destiné notamment à recenser les contre-indications (problèmes immunitaires, allergie aux protéines de l'oeuf...) et les facteurs de risques (maladies cardiaques, respiratoires, malformations congénitales, diabète...).


« Aberrant de nous exclure »


« C'est un plan militaro-jacobin. » Didier Simon, qui représente au sein du comité de pilotage l'Union régionale des médecins libéraux, ne fait pas dans la nuance. « Le comité de pilotage est là pour expliquer les décisions prises par le gouvernement. C'est davantage une chambre d'enregistrement qu'un lieu d'échanges. »

Voilà pour la forme. Sur le fond, le docteur Simon est tout aussi virulent. « Il y a un vrai problème de communication à l'attention d'une population très réticente à la vaccination. On a de quoi être inquiet quant à la réussite de ce plan. » Il estime entre 5 et 10 % la proportion de Landais qui acceptera de se faire vacciner.

Sur la non-participation des médecins libéraux et des pharmaciens (« ils sont piégés comme nous ») à cette campagne, Didier Simon a également un avis tranché. « La première raison est économique, le gouvernement a peur que ça coûte cher. Pourtant c'est le conditionnement des vaccins et la traçabilité qui sont mis en avant. Cette campagne, les médecins libéraux pouvaient parfaitement la mener. En 2002, nous avions vacciné contre la méningite 95 % des enfants landais. C'est aberrant qu'on ait été exclus du système, sans compter le pouvoir de persuasion que nous pouvons avoir et que l'État n'a pas. »

Auteur : jean-françois renaut
jf.renaut@sudouest.com

12/11/2009
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Pandémie grippale "Mexicaine" : le point à la fin mai 09

France

Points clés

  • 26 cas confirmés, tous importés (11 du Mexique, 13 des Etats-Unis, 1 du Canada, et un de la République Dominicaine).
  • 14 cas en cours d’investigation.
  • Aucune forme sévère n’a été observée.

Situation épidémiologique

  • Signalements : 1887
  • Cas en cours d’investigation : 14
  • Cas confirmés : 26 (20 sortis de l’hôpital)
  • Décès : 0

Monde

Points clés

  • L’épidémie continue de diffuser, notamment en Amérique latine.
  • En Europe, le nombre de cas confirmés continue à augmenter, notamment en Espagne et au Royaume-Uni ; un nouveau pays a déclaré des cas importés (Slovaquie).

Situation épidémiologique

Nombre de cas confirmés de nouveau virus A(H1N1) au 29 mai 2009 à 11h00*

  • Monde : 15679 cas confirmés ; 113 décès.
  • Amériques : 14540 cas confirmés ; 113 décès.
  • Europe : 461 cas confirmés ; pas de décès.
  • Asie : 468 cas confirmés ; pas de décès.
  • Afrique : Aucun cas confirmé à ce jour.
  • Moyen Orient : 33 cas confirmés ; pas de décès.
  • Océanie : 177 cas confirmés ; pas de décès.

Pour le détail pays par pays, consulter le bulletin mis en ligne sur le site de l’InVs

* Selon définitions de cas et déclarations officielles nationales.

Source : Institut de veille sanitaire


01/06/2009
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Article Sud Ouest du 30 mai 2009 : alcool et fêtes

SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE.

Fêtes et alcool : liaisons dangereuses



Six intervenants ont donné des explications claires et détaillées sur un sujet sensible. (photo f.c.)

La question que l'on se pose souvent au moment des fêtes, c'est la compatibilité qu'il y a entre la fête et la dose d'alcool et produits divers ingérés par certains festayres.

Le conseil local de la vie associative tyrossaise a organisé dernièrement, dans la salle du Conseil municipal, une réunion sur le thème « fête et alcool », à laquelle ont été invités tous les responsables associatifs de la ville, venus en nombre ce soir-là.

En face, à la tribune, pour les Douanes Jean-Luc Espada, pour la Prévention routière Claude Dossarps. Il y avait aussi le chef Lambert de la brigade motorisée de gendarmerie de Tyrosse, ainsi que l'adjudant-chef Grabiec de la brigade territoriale, le docteur Michel Refouvellet qui gère les postes de secours, et Serge Lesbats pour la mairie et le conseil de vie associative.

Pour la bonne organisation des manifestations, Jean-Luc Espada a rappelé la réglementation, a redit la responsabilité - pas seulement fiscale mais aussi pénale - des débits de boisson. Il a précisé que des contrôles sont effectués par les Douanes, dont la mission est aussi de faire respecter le Code de la santé publique et les sanctions sont lourdes en cas d'infraction. L'administration donne en fait des outils pour que les fêtes se passent bien, reste à les utiliser.

Sur la route, c'est « no limit » Nombre de questions ont été évoquées dans un échange questions-réponses des responsables associatifs avec les intervenants.

Les contrôles routiers sont réguliers : « Les taux sont énormes, précisent les gendarmes, on boit et on conduit, certains ne vont même pas en cellule mais directement à l'hôpital, c'est de pire en pire. »

Certains jeunes préparent des mixtures qu'ils entreposent dans le coffre de la voiture et, banalement, s'alcoolisent le plus vite possible. Il y en a même qui croient au bonbon miracle qui fait tomber le taux d'alcool... Sans parler de ceux - de 15 ans - que l'on retrouve au point repos dans un semi-coma éthylique deux soirs de suite. Une heure après l'absorption, le taux d'alcool continue de grimper, c'est le pic. Voilà pourquoi, même après quelques heures de repos, on peut être positif le matin si on s'est couché tard après une soirée arrosée. Il n'y a pas de secret, le taux d'alcool baisse de 0,10 à 0,15 g par heure de repos...

La ville mettra en place des points d'auto-contrôle d'alcool jusqu'au dimanche matin. Les points repos de la Protection civile et de la Croix-rouge seront opérationnels durant toute la période des fêtes. Le programme « la fête en bus » est reconduit à Tyrosse.

Un peu de bon sens fait le reste, les parents ont leur rôle à jouer : à 15 ans, on ne boit pas d'alcool fort, c'est tout. Il faut rentrer entier à la maison.

Attention, Tyrosse n'est pas un torchon parmi les mouchoirs de soie : malheureusement, le problème de l'alcool est présent dans toutes les villes de feria, la prévention est indispensable.

Auteur : Frédérique Canals
Sud Ouest du 30 mai 2009

30/05/2009
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