Le secourisme : entre formation et passion

DPS national Fêtes de Bayonne : La Protection civile fin prête pour les Fêtes

Bayonne

La Protection civile fin prête pour les Fêtes

Top départ pour les bénévoles de la Protection civile, mobilisés pour cinq jours.

 

Des bénévoles de la Protection civile du 64. photo bertrand lapègue

 

 

Les postes de secours sont installés, les liaisons radio testées et les tenues repassées. À 24 heures de l'ouverture des Fêtes, les bénévoles de la Protection civile qui vont prendre en charge les festayres pendant cinq jours sont fin prêts. Cinq jours sur le pied de guerre pour la centaine de volontaires qui constitue l'effectif des secouristes. Une soixantaine d'entre eux débarque aujourd'hui à Bayonne, en provenance des quatre coins de la France, et gonflés à bloc pour la mission qui les attend.

 

Trois postes de secours

 

 

« On leur accorde à tous un jour de repos, s'amuse Alban Davancaze, l'un des responsables de la Protection civile des Pyrénées-Atlantiques. Mais ils râlent et en redemandent ! » Hébergés au lycée Louis-de-Foix, et âgés en moyenne d'une quarantaine d'années, ils sont répartis le jour et la nuit sur trois postes de secours : la Maison des associations, l'IUT et l'école Albert-Ier. Les équipes sont volontairement mixtes. Ceux qui ont de l'expérience des années précédentes sont mélangés aux nouveaux. Chaque équipe compte aussi un bénévole originaire du 64.

 

La Maison des associations abrite le poste principal. C'est de là que sont gérés les véhicules de premier secours (VPS). Alignés dans la cour, ils sont reliés aux trois postes par radio. Les VPS sont chargés du transport des blessés entre les postes secondaires et la Maison des associations ou les hôpitaux alentour. En arrivant sur place, les festayres sont triés. D'un côté, les blessés, pris en charge par le Samu. De l'autre, les festayres un peu trop ivres. Surveillés par les secouristes, ces derniers sont allongés sur des toiles et des draps, le temps de retrouver leur lucidité. Les postes secondaires reçoivent la consigne de garder le moins longtemps possible les fêtards à la descente facile, pour ne pas se retrouver trop vite engorgés.

 

« On est impatient que cela commence, confie Fabrice Dazat, un bénévole habitué des Fêtes. Mais l'on sera content dimanche, quand tout sera terminé », ajoute-t-il dans un sourire. Après cinq jours de mobilisation quasiment 24 heures sur 24, le repos sera bien mérité.

 

Auteur : AB

Source : Sud Ouest du 27-07-2011



01/08/2011
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