Le secourisme : entre formation et passion

Gironde : aide de la Protection Civile à l'aéroport de Mérignac

Aéroport de Bordeaux : le PC de crise désactivé


1 Crise, le début de la fin

Fin de crise en vue et retour progressif à la normale ?… En tout cas, ça y ressemblait fort hier mardi. À l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, aucun avion dérouté n'était annoncé et des lignes régulières étaient de nouveau assurées. Ce qui a conduit le préfet Schmitt à fermer le poste de commandement opérationnel (cellule de crise avancée) de l'aéroport en début d'après-midi. Le préfet a maintenu la cellule opérationnelle départementale (ainsi que la cellule interrégionale) mais a considérablement réduit les activités de ces dernières.

Une sorte de « mise en veille » au cas où des avions seraient de nouveau annoncés et qu'il serait encore nécessaire de prévoir des transferts sur Paris en bus ou en train.

J.-P. V.

2 Les navettes pour Paris

Peu d'avions

L'aéroport de Bordeaux-Mérignac a repris ses activités, hier, mais dans des proportions tout de même limitées. À l'heure du bilan, hier soir, Air France indiquait, pour sa part, avoir assuré 19 vols sur 48 programmés un jour normal, soit 40 % des vols.

La liaison Bordeaux-Paris a été la plus sévèrement touchée. 20 vols habituellement. 6 vols seulement assurés : un seul vol Bordeaux-Orly sur 14 ; 5 vols Bordeaux-Charles-de-Gaulle sur 6. Pour le reste de la France, quelques liaisons ont pu être reprises comme Nantes, Nice et Marseille. En revanche, aucun avion sur Lyon, Strasbourg et Lille. Les autres compagnies assurant des liaisons au départ de Bordeaux n'ont pas été plus gâtées. Sauf celles assurant des vols plein sud. Ce mercredi, les compagnies pensent pouvoir faire mieux mais se trouvaient dans l'impossibilité totale, hier soir, de promettre des liaisons. Air France indiquait seulement qu'elle espérait faire beaucoup mieux pour la navette de Paris. « Nous allons tout faire pour assurer un maximum de vols sur Orly afin de faciliter les correspondances. »

Au rythme où vont les choses et si le sombre nuage ne pose plus de problème, les responsables de l'aéroport pensent pouvoir reprendre des activités normales jeudi ou vendredi. Une situation de crise jamais vécue et qui restera, incontestablement, gravée dans l'histoire.

3 Accueil d'urgence à Mérignac

Des lits pour rien

À la demande de la préfecture, la commune de Mérignac avait prévu deux gymnases pour accueillir des passagers sans hébergement. Seul le gymnase Daniel Colombier a finalement été retenu lundi soir. La mairie y a acheminé 50 lits de camp avec couverture, la protection civile a fait de même. Ces lits n'ont pas servi. Hier matin, la protection civile est donc repartie avec son matériel, la mairie par contre l'a maintenu sur place au cas où de nouveaux avions seraient détournés sur l'aéroport dans les jours qui viennent.

4 Le bilan chiffré

Passagers : 4 000 en plus

Au total, de dimanche à mardi matin, 8 013 passagers d'avion ont bénéficié des dispositifs d'accueil mis en place par le centre opérationnel de la zone Sud-Ouest basé à Bordeaux et placé sous la responsabilité de Dominique Schmitt, préfet de région. 4 055 passagers en plus accueillis à Bordeaux -Mérignac, 2 820 à Toulouse-Blagnac, 618 à Pau, et 520 passagers à Biarritz. Tous ces passagers ont pu regagner leur ville de départ en autocar ou par train après transfert à la gare la plus proche par bus.

5 À la gare Saint-Jean

Après la grève, l'espoir

Après une folle journée de lundi, la gare Saint-Jean a retrouvé des activités normales, hier. Du moins quasi normales, un mouvement de grève perturbant encore de nombreuses liaisons, des lignes TER notamment. Le mouvement paraît en fin de course, ce qui fait que là aussi on s'attend à des jours meilleurs. Pour cette fin de semaine probablement.


Source Sud Ouest du 21 avril 2010




02/05/2010
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